En 2020, la fin d'un monde. Avec la Covid-19, tout ce que nous croyions immuable se déchire sous le coup d'une pandémie qui bouleverse nos habitudes, nos liens sociaux et nos emplois. À cette époque, un de mes coachés, inspiré par ma page Facebook où je propose des déclencheurs, m'invite à créer un groupe de création de plus grande envergure. Avec Julie St-Amour, du café-bar Livresse, Mathieu Gagnon, un designer graphique talentueux et Claude Bouliane, l'instigateur de ce projet, nous lançons bientôt À 190 mots de distance, un groupe Facebook qui réunira plus de 500 membres et qui offre un déclencheur par semaine tout en désignant des gagnants pour les centaines de textes reçus. 

 

L'aventure gagne vite en popularité, chacun y allant de ses perspectives et de ses créations pendant que nous sommes tous confinés. On est enchantés par le fait que les textes débordent largement du contexte pandémique. C'est l'humanité qui émerge et c'est vraiment beau. 

 

Rapidement, un sentiment de communauté se crée alors que nous sommes pourtant tous isolés. Chaque semaine, les cofondateurs et moi nous réunissons pour sélectionner nos coups de cœur. L'engouement est tel que nous sommes invités dans plusieurs émissions pour discuter de notre projet.

 

À la fin de la pandémie, j'approche les Éditions du Quartz, avec qui j'ai déjà publié et avec qui je collabore, pour suggérer une publication autour des meilleurs textes du groupe Facebook. Le projet est accepté et il donne naissance à Distance et à un lancement qui fait déborder Livresse. J'y publie deux textes brefs, "Los otros" et "Abdondance" en plus d'y assurer la codirection littéraire avec Marie Noelle Blais.

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Pour découvrir ces textes brefs d'un maximum de 190 mots, c'est par ici !